Le site dit « France Boissons » profite d’une situation géographique particulière. En effet l’ancienne gare de fret est à la jonction de deux entités paysagères fortes. Elle voit à l’Ouest s’étendre le tissu urbain et historique quant à l’Est elle voit se succéder un maillage pavillonnaire pour enfin s’ouvrir sur le paysage bocager et les berges de l’Erdre.

La situation de ce site en fait un point de jonction et offre de nouvelles portes d’entrées sur le centre ville de la Chapelle-sur-Erdre, et sur l’Erdre.

Le projet s’installe dans ce qui est devenu une dent creuse dans la ville et vient combler une interruption qui la scindait en deux. Il se place à la jonction de plusieurs pôles dynamiques de la Chapelle-sur-Erdre, à savoir son centre culturel et économique, sa gare la connectant au centre de Nantes, et le port de la Grimaudière donnant sur l’Erdre.

Cet espace de vie en devenir a été imaginé de manière à dialoguer avec son environnement proche. Cette volonté se traduit par l’aménagement d’accroches urbaines et de continuités permettant de rendre cohérente son installation. En plus du rôle propre d’habitation, d’activité et de vie, le projet se doit d’endosser les rôles de traits d’unions avec ses pôles de dynamismes et ses entités paysagères en connexion directe.

Parmi les enjeux du projet, il y a celui d’installer sans déconnecter de l’existant un quartier d’habitation et d’activité au sein d’une dent creuse. Cet aménagement a pour vocation de devenir un espace traversé et de connexion entre le centre-ville, la gare et l’Erdre.
1
Afin d’y parvenir, deux pôles d’ouvertures et de magnétismes sont installés. Résonnants chacun l’un vers l’autre au coeur du projet, ils cherchent cependant, de manière privilégiée à capter et à se connecter aux dynamiques proches que sont le centre-ville, la gare et l’Erdre, permettant ainsi au projet de se fondre dans le tissu existant.
2
Installer fermement le végétal permet d’équilibrer le rapport bâti/espace libre. Il permet d’y développer une mixité importante des usages mais aussi des bienfaits qu’il exerce : gestion des eaux pluviales sur site ; îlots de fraîcheur ; partages, rencontres et activités.
3
L’ensemble de ces éléments permet l’installation d’espaces publics qualitatifs au service de la vie des futurs habitants du quartier et des riverains. Une grande diversité d’usages et d’appropriations parsèment et dynamisent le projet (pétanque, pique-nique, vélo, pelouse active, aire de jeux…).

Un projet urbain se veut réfléchi et cohérent par son intégration dans son environnement. Il doit prendre en compte les atouts et les enjeux du site mais également savoir répondre aux contraintes déjà présentes.

Dans un premier temps (T1), la rue du Bois Fleury restera circulable, elle permettra de desservir le nouveau quartier.

La rue paysagère qui traverse le projet sera quant à elle à sens unique et permettra de desservir les différents logements et parkings. Cette rue centrale avec contre-sens cyclable est dimensionnée de façon à rester fluide et desservir le quartier de manière optimale.

Une fois le projet de l’OAP du Bois Fleury réalisé, une voie verte est prévue en lieu et place de la rue du même nom (T2).Le square et la placette urbaine font office de pôles à l’échelle urbaine, le square se tourne vers les paysages de bord d’Erdre quant au parvis, il se projette vers la gare, le centre-ville et la métropole nantaise.

La voie verte viendra conclure et mettre en valeur un projet qui s’insère humblement dans le tissu et la ville existante.